Se libérer des histoires qu’on se raconte

 

J’ai réalisé que je brodais souvent en imagination sur ce que me disaient les autres. Je ne voyais la réalité qu’à travers les lunettes teintées et colorées de croyances parfois brillantes et parfois assez tragiques. Ce sont les croyances tragiques qui m’ont fait souffrir et qui m’ont poussé à « créer l’enfer dans mon paradis ». Mon envol vers la liberté, raconte une histoire vécue qui m’a permis de pointer quelques uns des mécanismes de programmation qui m’ont stupéfaite quand je les ai découverts !

Voici l’extrait du livre que j’ai choisi pour illustrer ce leurre sur ces histoires qui n’existent que dans nos têtes.

Merci à Katie qui m’a fait voir combien notre personnalité identifiée à ce que l’on pense être est innocente quand elle ne voit pas. Son approche est douce et gentille avec soi afin de s’aimer et de s’accueillir dans notre vulnérabilité, sans culpabilité. Seules la douceur, la compréhension et la gentillesse peuvent venir à bout de nos culpabilités, nos hontes et nos tyrans intérieurs. Ainsi en devenant meilleur avec nous-même, on devient meilleur avec les autres ; ce que l’on pardonne chez soi nous offre plus de compréhension quand on le rencontre chez l’autre.

Dans sa méthode, après la douceur de la compréhension, d’un seul coup elle vous entraîne fermement vers votre responsabilité dans l’histoire. Personne ne peut nourrir nos besoins, c’est notre rôle ! « Nobody can hurt you, it’s jour job ! » Personne ne peut te blesser, c’est ton affaire ! Nous sommes seuls responsables de nos vies et avec un mental plus apaisé, plus ouvert, plus compréhensif qui ne croit plus aux jugements, il se dessine un espace de liberté nous offrant la possibilité d’en finir avec nos comportements réactifs. « It’s freedom ! » C’est la liberté. Cela permet d’en finir avec le statut de victime, notre responsabilité nous ouvre les portes de l’action.

Merci la vie, les événements arrivent pour nous, et sans cette mise à distance soudaine, je ne serais jamais allée à Los Angeles et à Santa Monica, à l’arrivée de la route 66 construite par les pionniers américains pour traverser l’Amérique. C’est ainsi que je suis partie à l’aventure, en quête de liberté, tout simplement.