« On ne peut aimer vraiment que quand on n’a plus besoin d’être aimé »

Pour illustrer que « Ananda, qu’on traduit par béatitude, c’est l’amour de nous- mêmes » , je cite Arnaud Desjardins dans Pour une vie réussie, un amour réussi.

« Il existe une réalité suprême, comme l’eau en chaque vague de l’océan, qui nous meut, qui nous anime de l’intérieur, qui fait de nous un seul corps mystique. Il n’y a rien d’autre à tous les niveaux, que l’amour : l’amour passion, l’amour déception, l’amour trahison, l’amour souffrance, l’amour fascination ou l’amour suprême, l’amour divin. Il n’y a rien d’autre que l’amour, l’amour dans la dualité – l’amour qui appelle au secours « j’ai peur d’être seul » – et l’amour expression de la Réalité non dépendante découverte en nous-mêmes.

L’expression sanscrite qui tente de laisser entrevoir ce qu’est cette Réalité de conscience ultime, satchit-ananda, qu’on traduit par Être-Conscience-Béatitude. Mais si on approfondit le sens de ces termes, ils impliquent l’amour, l’amour absolu qui « comprend tout, pardonne tout, ne périt jamais ». Un amour absolu peut tout, y compris pour nous-mêmes. Ananda, qu’on traduit par béatitude, c’est l’amour de nous-mêmes. »

Pourrait-il y avoir une béatitude quelconque si nous ne nous aimons pas nous-mêmes, si nous nous refusons tels que nous sommes et si notre culpabilité nous accable ?