J’ai besoin que tu m’aimes : est-ce vrai ? par Byron Katie

Extrait J’ai besoin que tu m’aimes : est-ce vrai ? de Byron Katie

On ne peut pas forcer ce processus ; on ne peut que faire des investigations et trouver ce qui est vrai. Si vous n’avez pas démonté vos pensées douloureuses, vous pouvez toujours vous mettre dans un bain à bulles, allumer des bougies, réciter des affirmations positives et vous dorloter, sitôt sorti de la baignoire, les mêmes pensées viendront vous hanter. La seule chose qui nous empêche d’aimer les autres, c’est de croire nos pensées, et c’est le seul obstacle à l’amour de soi.

L’amour c’est ce que nous sommes déjà. Donc se dire qu’on devrait s’aimer alors que ce n’est pas le cas est une pure illusion.

« Je devrais m’aimer ! » Ah bon ? Sur quelle planète ? L’amour n’est pas à faire, il n’y a rien à faire. Le retournement « Je ne devrais pas m’aimer » n’est-il pas plus vrai ? Car je ne le fais pas !

Et quand on questionne nos pensées, la chose qui nous empêche d’être amour est une pensée stressante.

Les films que nous créons et les événements, les gens et tout le reste apparaissent quand nous les projetons.

S’éveiller au rêve et le regarder la prochaine fois qu’il revient. Essayer de contrôler la vie de quelqu’un d’autre, c’est ça aussi le rêve.

Croire nos pensées peut être vraiment très douloureux.

Les gens projettent le passé dans l’avenir donc dans le présent. Et la grâce du moment présent nous échappe.

Vous êtes à la fois le narrateur et le projecteur de toutes les histoires que vous vous racontez. Le monde n’est que l’image projetée de vos propres pensées.