La méthode qui sauve par Byron Katie

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Ce que Byron Katie appelle « Le Travail » fait partie de ces méthodes de libération intérieure qui ne demandent pas d’efforts surhumains, qui ne demandent pas des années de travail non plus, et qu’on peut par ailleurs appliquer par soi-même, sans l’intermédiaire d’un quelconque guide.

Byron Katie nous explique que ce qui nous blesse finalement, ce ne sont pas les événements en eux-mêmes, mais surtout les pensées que nous entretenons à ce sujet.

Les autres font ce qu’ils font, disent ce qu’ils disent et on ne peut rien y changer ni les contrôler pour qu’ils aillent dans notre sens. Mais nous avons un grand pouvoir quant à la façon dont nous allons décider de réagir par rapport à ces éléments extérieurs.

Extrait de Mon envol vers la liberté

[…] Katie nous guide en nous permettant de prendre conscience des moments où nos pensées sont en conflit avec la réalité. Elle nous guide afin que l’on s’en tienne à nos propres affaires. En m’occupant des affaires des autres, j’ai vécu dans ma tête en désertant ma vie. En m’occupant des affaires de Roland, il a fui et j’ai perdu tout pouvoir sur moi. La méthode « The Work » permet d’accueillir nos pensées avec compréhension, de les questionner et les retourner pour enfin prendre conscience des histoires que l’on se raconte. Cette investigation permet de déceler, de déterrer la pensée à l’origine de la souffrance : « Mettre le mental noir sur blanc. » Il s’agit de mettre nos jugements tels qu’ils nous viennent dans nos vies sur une feuille de papier, on identifie les pensées qui sont source de stress dans nos vies. Katie nous dit dans son livre Aimer ce qui est :

« La pratique de ce travail vous permet de percevoir ce que l’on est, en constatant ce que l’on pense que les autres sont. Vous finissez par voir que tout ce qui se trouve à l’extérieur de vous n’est que le reflet de vos propres pensées. »

Ainsi appliqué à mon cas de black-listage, cela a donné le dialogue suivant avec moi-même :

Roland m’a black-listée. Est-ce vrai ?
Oui, bien sûr.

Peux-tu absolument savoir que c’est vrai ?
Non, pas de façon absolue. Quelques indices m’ont permis de poser l’hypothèse.

Comment te sens-tu quand tu crois la pensée « Roland m’a black-listée » ?
Ahurie, effrayée, stupéfaite, désorientée, abandonnée, trahie…

Et comment te sens-tu si tu ne crois plus cette pensée ?
Je m’apaise un peu et je peux reprendre mes esprits. Ce silence me renvoie à la peur du rejet, de ne plus être aimée et de ne jamais le revoir. Est-ce vrai, impossible à savoir, j’ai donc tout intérêt à ne plus croire ces pensées pour retrouver ma sérénité.

C’est ce questionnement qui m’a permis de tenir debout pendant les six jours suivant la confirmation du blocage. Seules nos pensées créent la souffrance au présent. On est enfermé dans sa prison mentale. La réalité est souvent moins terrible que les histoires que l’on se raconte.[…]

 

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